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Le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs revendique que la CLIn Paluel-Penly contribue à une transparence complète sur l’accident du 31 mars survenu à Paluel

Le 31 mars 2016, un accident industriel significatif s’est produit à l’occasion des opérations de « Grand Carénage » qui ont lieu au CNPE de Paluel. Une série de défaillances techniques et humaines a entraîné la chute en cours de manutention d’un générateur de vapeur (GV) dans le bâtiment du réacteur n°2.

Alors que la piscine du bâtiment réacteur était vide, cet imposant équipement sous pression a basculé de toute sa hauteur (22 m) pour s’immobiliser au sol, en partie sur le béton du bâtiment du réacteur, et en partie sur les plateaux de protection de la piscine du bâtiment du réacteur. La chute du GV s’est produite alors qu’il était en « position quasi-verticale, son extrémité basse reposant sur le chariot d’évacuation par l’intermédiaire de cales, et son extrémité haute étant soutenue par un dispositif constitué d’élingues reliées à un palonnier, lui-même relié à un engin de manutention fixé sur le pont polaire du bâtiment du réacteur[1]. » Le palonnier de manutention a également chuté.

Si les conséquences humaines ont été limitées (deux agents choqués et un blessé), nous sommes en droit de nous interroger sur les conséquences matérielles de cet événement dont les causes et les mécanismes restent à établir.

Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur cet événement qui donne à voir l’incapacité technique d’EDF à mener à son terme le programme de Grand Carénage.

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Venez nombreux poser vos questions à l’occasion de la réunion publique de la CLIn Paluel-Penly le 10 mars 2016

Conformément aux prescriptions de l’article 123 de Loi de transition énergétique pour la croissance verte, la Commission locale d’information auprès des centrales de Paluel et de Penly organise le jeudi 10 mars 2016, à Grainville-La-Teinturière, à 18 h 30 une réunion publique d’information sur la sûreté nucléaire en Seine Maritime.

flyer 10 mars bis

 

Le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs et Anti-Nuc Dieppe vous invite à venir nombreux participer à cet événement pour poser des questions aux responsables de la sûreté nucléaire.

Yannick Rousselet, de Greenpeace-France, sera présent à la tribune afin d’exprimer le point de vue du mouvement antinucléaire.

Une assemblée plénière de la CLIN très furtive

La CLIN Paluel-Penly/Dieppe s’est réunie en séance plénière. Nouvelle présidente et nouveaux  membres : 44 membres et 198.000 euros de budget pour 2015.

Comme d’habitude, les médias n’étaient pas conviés. Il s’est trouvé qu’un communiqué a été diffusé le mercredi précédent et trois journalistes étaient présents en fin de réunion.

A ce jour, nous attendons toujours l’analyse conclusive de l’incident du 05 avril 2012 à Penly. 

« L’IRSN n’a pas encore été en mesure de transmettre à l’ASN les conclusions de son instruction détaillée et transversale concernant les facteurs organisationnels et humains en lien avec l’évènement du 5 avril 2012 à Penly. L’ASN prendra en compte ces conclusions une fois connues. »

Trois ans et demi après un incident sévère sur la centrale nucléaire de Penly-Dieppe, les raisons techniques en sont connues (fuite d’un joint), mais l’origine humaine (organisation, management…) n’ont toujours pas fait l’objet d’une analyse conclusive de l’IRSN.

48 heures pour un crash d’avion et plus de trois et demi ans pour un incident nucléaire !

STOP-EPR se prononce contre la modification d’exploitation relative aux prises d’eau et rejets dans l’environnement à Paluel

Le Collectif STOP-EPR salue l’effort d’information du CNPE de Paluel pour expliquer les enjeux et le cadre réglementaire dans lesquels s’inscrit la demande de modification d’exploitation de la Centrale de Paluel[1]. Après une tentative infructueuse début octobre, la consultation du public a pu être organisée dans les conditions spécifiées par la législation en vigueur permettant l’expression du plus grand nombre.

Pour autant, cet effort d’information ne répond pas pleinement à la nécessité de garantir la transparence définie par la loi du 13 juin 2006. Les raisons pour lesquelles l’exploitant propose des modifications en particulier des limites annuelles de rejet des effluents radioactifs liquides et gazeux pour le paramètre tritium ne sont pas expliquées clairement.

La société civile et plus largement les populations exposées quotidiennement aux impacts de l’activité électronucléaire d’EDF ne peuvent émettre aucun avis sur les choix industriels qui déterminent les modifications de l’impact sur l’environnement et la santé publique du CNPE. La participation du public est de fait limitée aux conséquences d’une exploitation qui n’a jamais été soumise à aucune forme de consultation.

Nous doutons des intentions de l’exploitant. Si en effet « ces modifications permettent un ajustement des limites pour mieux répondre aux besoins directs de production électrique de la centrale », nous regrettons que ces « besoins directs » dont nous contestons l’utilité et la nécessité ne soient pas soumis à consultation du public.

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Compte Rendu de la réunion de la CLIn publique du 19-12-2013

“REX” sur la publicité de la soirée-débat du jeudi 19 décembre 2013

de la CLIN publique Paluel-Penly au stade Jean Dasnias, à Saint Aubin sur Scie (Dieppe-76)

“Comment serait géré un accident nucléaire en Seine-Maritime ? “

www.clin76.fr

Lundi 23 décembre, mis à jour le samedi 04 janvier 2014,

 

Ce compte rendu est réalisé par le collectif Stop-EPR, ni à Penly ni ailleurs, membre de la CLIN Paluel-Penly.

Samedi après-midi 14 décembre, Liberté-Dimanche n’avait pas reçu le communiqué de presse diffusé le vendredi. Lundi 15, le correspondant de l’AFP n’avait toujours pas reçu le sien, pas plus que l’ANI et le Club de la presse (dont M. Tierce est l’un des vice-présidents http://www.clubpresse-hn.com/?page_id=20 ).

D’autres médias comme radio nostalgie, ou radio cristal n’étaient pas d’avantage informés.

Aucune publicité payante dans les médias régionaux et/ou locaux n’était prévue.

France-Bleu Haute-Normandie, radio “vraiment officielle” en cas de catastrophe technologique et notamment nucléaire, n’a fait aucune annonce et n’a pas couvert la soirée.

La télévision régionale France 3 Haute-Normandie, n’a annoncé la réunion que dans son édition du 19-20 du jeudi soir avec deux interviewes de MM. Huffeteau et Boulanger.

On ne trouvait qu’une annonce minimaliste dans les Informations Dieppoises et seul Paris-Normandie a publié un article conséquent dans son édition papier de Dieppe et sur Internet.

Rien dans les gratuits rouennais.

A noter la bonne diffusion du CLIN info n°5 aux communes du PPI et divers autres lieux.

Il a fallu informer le service communication du département, que la seule annonce d’une réunion CLIN publique sur son site Internet datait de décembre 2012. Suite à cela, l’annonce de la réunion publique est passée en “une” sur la page d’accueil, le lundi 16 décembre en fin de matinée, mais a été reléguée dans les cases basses dans l’après-midi, au profit d’un appel à concours culinaire régional pour s’acheminer lentement mais sûrement vers la sortie. Un autre appel à concours pour le Salon de l’agriculture qui a lieu au mois de février 2014, lui donnera le coup de grâce dans la matinée du mercredi 18.

Elle réapparaitra brièvement en cases basses, dans la matinée de jeudi 19, après quelques échanges de mels avec la CLIN et un message sur l’interface du site du Conseil Général…

Sur place, malgré le fléchage permanent indiquant le stade Jean Dasnias depuis la rocade, il a été nécessaire pour certaines personnes de se faire piloter par téléphone. Une fois sur place, l’étendue du lieu manquait de précision. – Il aurait fallu apposer un fléchage CLIN dès l’entrée du stade, ce que nous avions demandé par téléphone quelques jours auparavant à la communauté de Dieppe – Sans effet.

La sonorisation était de mauvaise qualité, les micros fixe et sans fil ne fonctionnant pas correctement. Plusieurs techniciens devant s’échiner à intervenir et faisant des changements et essais de micros pendant la CLIN plénière.

La salle Acadie du stade, était particulièrement froide et mal éclairée. Plusieurs personnes ont cherché les sanitaires qui n’étaient pas indiqués.

Nous avions demandé depuis le mois de septembre, à de multiples reprises, à pouvoir disposer d’environ 70 brochures CODIRPA – doctrine pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire octobre 2012 –

Cette mise à disposition nous avait été confirmée par mel et de vive voix par la CLIN et par un membre de l’ASN lors d’une CLIN plénière. Or, aucune brochure n’était disponible, alors que les travaux du CODIRPA ont été cités lors de cette soirée, tant par le représentant de l’ASN que par la représentante du SIRACED-PC de Seine-Maritime.

La couverture photographique n’était assurée que par le service communication d’EDF et par nous-mêmes, ainsi que la captation vidéo au pied levé. Il va de soi que nous n’avions pas demandé d’autorisation étant donné qu’il s’agissait d’une réunion publique, dans un lieu public sur un sujet concernant la sécurité du public. Il est même possible qu’elle nous ait été refusée. Une personne s’est inquiétée de notre présence.

Nous avons décliné notre identité et pourquoi nous réalisions cette captation.

Celle-ci est disponible au téléchargement sur le site www.nanodata.com/sdn76/video/131219-clin76publique/

Nous restons bien évidemment ouverts à toute forme de procès pour la diffusion de vidéos sans autorisation.

Il n’y avait qu’un élu “déclaré” dans la salle, maire d’une commune proche d’un réacteur, opportunément à la tribune et qui allait dans le sens de la bonne organisation de cette future gestion de l’accident nucléaire.

Enfin, M. Tierce, animateur de la soirée, a coupé court aux échanges avec le public au motif qu’il avait dépassé l’heure limite qu’il avait fixée arbitrairement dès le début de la soirée. Or le public n’avait pas de seau de cendre, mais avait encore de nombreuses interrogations. Au final, la durée des questions avec le public aura duré moins d’une heure. Cette façon de procéder est grossière et insultante mais coutumière.

Dire que cette soirée a le mérite d’exister ne suffit pas, ne suffit plus !

Au vu de cette énumération accablante, on voit que le souhait de la CLIN Paluel-Penly de communiquer, reste un vœu pieux. Pour sa deuxième édition, on s’aperçoit qu’elle a peu retenu de l’édition précédente, de l’incident du 05 avril 2012 et de la CLIN plénière qui s’ensuivit, qu’elle fait même pire avec un lieu inadapté et excentré. En extrapolant, au delà des incompétences et/ou erreurs partagées, on peut même dire qu’une volonté délibérée d’étouffer la publicité de cette soirée a été passivement, voire activement, mise en place.

Si on ne remédie pas aux problèmes, on peut imaginer que la troisième édition se fera en catimini dans une salle des fêtes municipales au fond d’une improbable petite commune des environs de Paluel.

A noter que le prochain thème devrait être “la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire” qui présente tout de même quelque intérêt…

Pour éviter cela, nous formulons les propositions suivantes :

  • Réservation d’un lieu adapté, central et connu, le plus rapidement possible, dès janvier 2014, la date étant déjà fixée (17-18 déc. 2014). Pourquoi si proche des fêtes d’ailleurs et pourquoi pas en septembre, octobre ou novembre alors qu’il n’y pas vraiment de bilan à tirer ?
  • Pourquoi ne pas envisager la réunion sur Rouen, plus centrale et plus accessible ?
  • Dotation permanente de 50 brochures CODIRPA édition octobre 2012 dans les bureaux de la CLIN76.
  • Chiffrage du projet et mise en place d’une demande de budget exceptionnel auprès de l’ANCCLI, du département, de la CREA et de la région.
  • Demande de participation financière à EDF avec ses 6 réacteurs hauts-normands, ainsi qu’au niveau de l’Europe (en effet un accident en Normandie aura des répercutions sur une bonne partie de l’Europe).
  • Mise en place d’une conférence de presse au club de la presse de Rouen, environ 10 jours à une semaine avant l’évènement.
  • Proposition que ce soit M. Emmanuel Kessler qui anime la soirée (animateur CLI nationale).
  • Achat d’espaces publicitaires dans Paris-Normandie, toutes éditions sur le département 76, et quelques gratuits, ainsi que sur France-Bleu Haute-Normandie, quelques jours auparavant.
  • Annonce de l’évènement sur le site Internet du département 76 et de la région Haute-Normandie.
  • Information ciblée aux élus et parlementaires du département et de la région.
  • Présence d’un ou d’une opposantE au nucléaire à la tribune.
  • Annonce dans les revues du département et de la région un mois avant.
  • Envois de mels et Tweets aux listes disponibles.
  • Information et affichage dans toutes les mairies du département par mel et/ou courrier.
  • Information auprès de l’Association des Maires de France et diffusion aux +700 communes 76.
  • Fléchage adapté aux alentours et sur le lieu même.
  • Non limitation horaire arbitraire du débat, de façon à répondre au maximum de questions.
  • Captation photo et vidéo intégrale de la soirée et mise en ligne sur Internet.
  • Présence d’un registre folioté permettant au public de consigner sur place et par écrit, les questions auxquelles il n’aurait pas été possible de répondre et mise en ligne des réponses sur le site Internet de la CLIN.

La CLIN doit avoir à cœur d’informer la population, ce que ne cesse de répéter son président. Mais elle s’y prend de façon pour le moins maladroite, sans originalité et sans audace – au prétexte de finances limitées –

Cependant, nous resterons une fois de plus vigilants et ne manquerons pas, tout au long de l’année, de commenter et diffuser l’avancée ou non de ces recommandations.

Au cas où celles-ci ne seraient pas prises en compte, nous serions amenés à prendre les dispositions pour y parvenir, en dépossédant la CLIN et le département de toute la valeur positive d’une communication bien menée.