Nous étions deux membres du collectif SENPNA à assister à ces journées d’étude très instructives.
Le philosophe Jean-Jacques Delfour a pu notamment préciser son concept « d’êtres radioactifs » qui fait que le nucléaire est un fait social, civilisationnel qui a transformé aujourd’hui la condition humaine.
Pour Christine Bergé sociologue, qui a travaillé sur le démantèlement de Superphénix, le recyclage des déchets nucléaires est une escroquerie.
Pour Annie Thébaud-Mony épidémiologue, les travailleurs de la sous-traitance nucléaire sont un précariat sacrifié, enfermés dans une relation de client-fournisseur pour laquelle il n’existe pas d’espace de négociation sociale du contrat de travail.
Sezin Topçu sociologue, a fait un bilan de la règlementation internationale du nucléaire. elle a notamment décrit comment le secteur nucléaire a dès sa création organisé son irresponsabilité en créant un régime juridique d’exception par la notion de « loi à responsabilité civile limitée ».
Sur les modèles de simulation de la propagation du nuage radioactif, Yves Lenoir observe que pour Fukushima, la réalité de la contamination radioactive a explosé les simulations faites en probabilités. Les modèles de simulation sont donc peu fiables.
L’article de Kolin Kobayashi lors du colloque du 26 au 27 sept à Paris VII :