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Les Antinucléaires de Dieppe se sont rassemblés sur le marché ce samedi 26 avril

Le samedi 26 avril dernier, les Antinucléaires de Dieppe ont manifesté sur le marché de Dieppe. Les militants du collectif Stop EPR ni à Penly ni ailleurs  étaient venus leur prêter main forte. Sous une pluie battante, nous  voulions rappeler à la mémoire des dieppois, des plus anciens comme des plus jeunes la catastrophe deTchernobyl, qui eut lieu il y a maintenant 28 ans. La survenance d’une catastrophe majeur en France est une éventualité qu’aujourd’hui personne ne peut plus nier .

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/438808/region/le-cancer-et-la-ruine-#.U2oKDI2KDIU

L'anagramme du Tchernobyl Day à Dieppe le samedi 26 avril 2014
L’anagramme du Tchernobyl Day à Dieppe le samedi 26 avril 2014

 

Compte Rendu de la réunion de la CLIn publique du 19-12-2013

« REX » sur la publicité de la soirée-débat du jeudi 19 décembre 2013

de la CLIN publique Paluel-Penly au stade Jean Dasnias, à Saint Aubin sur Scie (Dieppe-76)

« Comment serait géré un accident nucléaire en Seine-Maritime ? « 

www.clin76.fr

Lundi 23 décembre, mis à jour le samedi 04 janvier 2014,

 

Ce compte rendu est réalisé par le collectif Stop-EPR, ni à Penly ni ailleurs, membre de la CLIN Paluel-Penly.

Samedi après-midi 14 décembre, Liberté-Dimanche n’avait pas reçu le communiqué de presse diffusé le vendredi. Lundi 15, le correspondant de l’AFP n’avait toujours pas reçu le sien, pas plus que l’ANI et le Club de la presse (dont M. Tierce est l’un des vice-présidents http://www.clubpresse-hn.com/?page_id=20 ).

D’autres médias comme radio nostalgie, ou radio cristal n’étaient pas d’avantage informés.

Aucune publicité payante dans les médias régionaux et/ou locaux n’était prévue.

France-Bleu Haute-Normandie, radio « vraiment officielle » en cas de catastrophe technologique et notamment nucléaire, n’a fait aucune annonce et n’a pas couvert la soirée.

La télévision régionale France 3 Haute-Normandie, n’a annoncé la réunion que dans son édition du 19-20 du jeudi soir avec deux interviewes de MM. Huffeteau et Boulanger.

On ne trouvait qu’une annonce minimaliste dans les Informations Dieppoises et seul Paris-Normandie a publié un article conséquent dans son édition papier de Dieppe et sur Internet.

Rien dans les gratuits rouennais.

A noter la bonne diffusion du CLIN info n°5 aux communes du PPI et divers autres lieux.

Il a fallu informer le service communication du département, que la seule annonce d’une réunion CLIN publique sur son site Internet datait de décembre 2012. Suite à cela, l’annonce de la réunion publique est passée en « une » sur la page d’accueil, le lundi 16 décembre en fin de matinée, mais a été reléguée dans les cases basses dans l’après-midi, au profit d’un appel à concours culinaire régional pour s’acheminer lentement mais sûrement vers la sortie. Un autre appel à concours pour le Salon de l’agriculture qui a lieu au mois de février 2014, lui donnera le coup de grâce dans la matinée du mercredi 18.

Elle réapparaitra brièvement en cases basses, dans la matinée de jeudi 19, après quelques échanges de mels avec la CLIN et un message sur l’interface du site du Conseil Général…

Sur place, malgré le fléchage permanent indiquant le stade Jean Dasnias depuis la rocade, il a été nécessaire pour certaines personnes de se faire piloter par téléphone. Une fois sur place, l’étendue du lieu manquait de précision. – Il aurait fallu apposer un fléchage CLIN dès l’entrée du stade, ce que nous avions demandé par téléphone quelques jours auparavant à la communauté de Dieppe – Sans effet.

La sonorisation était de mauvaise qualité, les micros fixe et sans fil ne fonctionnant pas correctement. Plusieurs techniciens devant s’échiner à intervenir et faisant des changements et essais de micros pendant la CLIN plénière.

La salle Acadie du stade, était particulièrement froide et mal éclairée. Plusieurs personnes ont cherché les sanitaires qui n’étaient pas indiqués.

Nous avions demandé depuis le mois de septembre, à de multiples reprises, à pouvoir disposer d’environ 70 brochures CODIRPA – doctrine pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire octobre 2012 –

Cette mise à disposition nous avait été confirmée par mel et de vive voix par la CLIN et par un membre de l’ASN lors d’une CLIN plénière. Or, aucune brochure n’était disponible, alors que les travaux du CODIRPA ont été cités lors de cette soirée, tant par le représentant de l’ASN que par la représentante du SIRACED-PC de Seine-Maritime.

La couverture photographique n’était assurée que par le service communication d’EDF et par nous-mêmes, ainsi que la captation vidéo au pied levé. Il va de soi que nous n’avions pas demandé d’autorisation étant donné qu’il s’agissait d’une réunion publique, dans un lieu public sur un sujet concernant la sécurité du public. Il est même possible qu’elle nous ait été refusée. Une personne s’est inquiétée de notre présence.

Nous avons décliné notre identité et pourquoi nous réalisions cette captation.

Celle-ci est disponible au téléchargement sur le site www.nanodata.com/sdn76/video/131219-clin76publique/

Nous restons bien évidemment ouverts à toute forme de procès pour la diffusion de vidéos sans autorisation.

Il n’y avait qu’un élu « déclaré » dans la salle, maire d’une commune proche d’un réacteur, opportunément à la tribune et qui allait dans le sens de la bonne organisation de cette future gestion de l’accident nucléaire.

Enfin, M. Tierce, animateur de la soirée, a coupé court aux échanges avec le public au motif qu’il avait dépassé l’heure limite qu’il avait fixée arbitrairement dès le début de la soirée. Or le public n’avait pas de seau de cendre, mais avait encore de nombreuses interrogations. Au final, la durée des questions avec le public aura duré moins d’une heure. Cette façon de procéder est grossière et insultante mais coutumière.

Dire que cette soirée a le mérite d’exister ne suffit pas, ne suffit plus !

Au vu de cette énumération accablante, on voit que le souhait de la CLIN Paluel-Penly de communiquer, reste un vœu pieux. Pour sa deuxième édition, on s’aperçoit qu’elle a peu retenu de l’édition précédente, de l’incident du 05 avril 2012 et de la CLIN plénière qui s’ensuivit, qu’elle fait même pire avec un lieu inadapté et excentré. En extrapolant, au delà des incompétences et/ou erreurs partagées, on peut même dire qu’une volonté délibérée d’étouffer la publicité de cette soirée a été passivement, voire activement, mise en place.

Si on ne remédie pas aux problèmes, on peut imaginer que la troisième édition se fera en catimini dans une salle des fêtes municipales au fond d’une improbable petite commune des environs de Paluel.

A noter que le prochain thème devrait être « la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire » qui présente tout de même quelque intérêt…

Pour éviter cela, nous formulons les propositions suivantes :

  • Réservation d’un lieu adapté, central et connu, le plus rapidement possible, dès janvier 2014, la date étant déjà fixée (17-18 déc. 2014). Pourquoi si proche des fêtes d’ailleurs et pourquoi pas en septembre, octobre ou novembre alors qu’il n’y pas vraiment de bilan à tirer ?
  • Pourquoi ne pas envisager la réunion sur Rouen, plus centrale et plus accessible ?
  • Dotation permanente de 50 brochures CODIRPA édition octobre 2012 dans les bureaux de la CLIN76.
  • Chiffrage du projet et mise en place d’une demande de budget exceptionnel auprès de l’ANCCLI, du département, de la CREA et de la région.
  • Demande de participation financière à EDF avec ses 6 réacteurs hauts-normands, ainsi qu’au niveau de l’Europe (en effet un accident en Normandie aura des répercutions sur une bonne partie de l’Europe).
  • Mise en place d’une conférence de presse au club de la presse de Rouen, environ 10 jours à une semaine avant l’évènement.
  • Proposition que ce soit M. Emmanuel Kessler qui anime la soirée (animateur CLI nationale).
  • Achat d’espaces publicitaires dans Paris-Normandie, toutes éditions sur le département 76, et quelques gratuits, ainsi que sur France-Bleu Haute-Normandie, quelques jours auparavant.
  • Annonce de l’évènement sur le site Internet du département 76 et de la région Haute-Normandie.
  • Information ciblée aux élus et parlementaires du département et de la région.
  • Présence d’un ou d’une opposantE au nucléaire à la tribune.
  • Annonce dans les revues du département et de la région un mois avant.
  • Envois de mels et Tweets aux listes disponibles.
  • Information et affichage dans toutes les mairies du département par mel et/ou courrier.
  • Information auprès de l’Association des Maires de France et diffusion aux +700 communes 76.
  • Fléchage adapté aux alentours et sur le lieu même.
  • Non limitation horaire arbitraire du débat, de façon à répondre au maximum de questions.
  • Captation photo et vidéo intégrale de la soirée et mise en ligne sur Internet.
  • Présence d’un registre folioté permettant au public de consigner sur place et par écrit, les questions auxquelles il n’aurait pas été possible de répondre et mise en ligne des réponses sur le site Internet de la CLIN.

La CLIN doit avoir à cœur d’informer la population, ce que ne cesse de répéter son président. Mais elle s’y prend de façon pour le moins maladroite, sans originalité et sans audace – au prétexte de finances limitées –

Cependant, nous resterons une fois de plus vigilants et ne manquerons pas, tout au long de l’année, de commenter et diffuser l’avancée ou non de ces recommandations.

Au cas où celles-ci ne seraient pas prises en compte, nous serions amenés à prendre les dispositions pour y parvenir, en dépossédant la CLIN et le département de toute la valeur positive d’une communication bien menée.

Réunion publique CLIn Paluel Penly 19-12-2013

Le jeudi 19 décembre 2013, la réunion publique de la Commission locale d’information nucléaire (Clin) au stade Dasnias de Dieppe, avait pour thème « Comment gérer un accident nucléaire en Seine-Maritime ? ». Une centaine de personnes (quelques élus, des habitants des régions dieppoise, rouennaise, des confins de la Somme) y ont participé, dont beaucoup de militants des collectifs « Antinuc dieppois » et « Stop EPR ni à Penly ni ailleurs ».

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Chacun leur tour, les intervenants (représentants de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), des directions des centrales de Paluel et Penly, de la sécurité civile, des pompiers, de la gendarmerie, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), ainsi que le maire de Biville-sur-Mer) ont présenté le protocole d’action de leur instance en cas d’accident nucléaire.

c’est au cours de cette réunion que nous avons appris  de l’aveu même d’un lieutenant colonel de gendarmerie qu’« on ne pourra jamais planifier à l’avance une évacuation de 30 000 personnes [ville de Dieppe] …c’est bien la situation du moment qui déterminera ce qui se fera. Le rôle des services de sécurité sera de faire que l’évacuation se fasse le mieux possible. » Il ajoute « c’est l’intelligence de la situation » qui gouvernera l’action publique.

En résumé, la prévention de la catastrophe pour les populations, l’Etat, encore moins l’exploitant EDF sont capables de la prévoir, de la planifier .

Vidéos à télécharger sur le site

http://www.nanodata.com/sdn76/video/131219-clin76publique/

 

Stop EPR à Fukuchinon ce samedi 12 avril 2014

Ce samedi 12 avril, le collectif Stop EPR ni à Penly ni Ailleurs avait fait le déplacement pour la manifestation antinucléaire du Grand Ouest. Entre 1 000 et 1 500 personnes ont participé  au défilé dans une ambiance « Bon enfant ». Du côté de la représentation des forces de l’ordre, il faut avouer que le débordement a bien eu lieu. Les autorités préfectorales avaient prévenu, toute dérive en dehors du tracé serait réprimée fortement. Les gardes mobiles avaient donc encerclé le centre ville de Chinon afin qu’aucun manifestant ne puisse s’y rendre. Le vieux slogan des années 70, « Société nucléaire, société policière » est toujours aussi vivace…à notre corps défendant.

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Le tract du Collectif pour la manifestation :

SORTIR DE NOTRE CONDITION NUCLÉAIRE FRANÇAISE

 

Le 30 mai 2011 Angela Merkel déclarait :

« Nous avons appris de Fukushima que nous devons envisager les risques d’une autre manière. Il n’est plus question de vivre avec ce risque et d’espérer qu’il n’arrivera pas, mais de le prendre au sérieux car ce serait un drame pour l’Allemagne. «

ESPÉRER QUE LA CATASTROPHE N’ARRIVERA PAS

C’est l’idée qui domine dans l’esprit de beaucoup de gens, d’hommes et de femmes politiques et même de militants écologistes ou environnementalistes français. Pourtant, songer un instant à cette idée, c’est accorder un bénéfice plus grand de vivre avec l’électricité nucléaire et son confort plutôt que d’envisager la puissance de mort et de terreur de nos 58 réacteurs nucléaires, de nos usines de retraitement ou de stockages de déchets, de nos mines d’extraction d’uranium ou de notre armement nucléaire. Malheureusement, il suffit d’un seul réacteur nucléaire pour contaminer tout un continent pendant des centaines d’années. Songer encore un instant à cette idée pour défendre le nucléaire comme énergie non émettrice de CO2, c’est oublier que cette industrie nous impose déjà de vivre dans un environnement contaminé et pollué par sa radioactivité.

Quoique nos experts, nos ingénieurs et techniciens feront pour retarder la catastrophe en France ou en Europe, l’accident arrivera. C’est une certitude et c’est celà qu’Angela Merkel appelle « envisager les risques d’une autre manière ».

POURTANT LE NUCLÉAIRE EST UNE QUESTION SIMPLE

En effet, il suffit de questionner si nous voulons vivre, respirer quotidiennement parmi les « êtres radioactifs » dont la toxicité est extraordinaire dans la durée comme dans l’intensité. La dangerosité des particules radioactives ne peut donc être banalisée comme le tend à le dire sans relâche EDF et AREVA et les scientifiques partisans de cette industrie en parlant des « faibles doses »(1).

POURQUOI CETTE QUESTION NE NOUS A JAMAIS ÉTÉ POSÉE ?

L’Etat français et un petit nombre d’industriels et de représentants politiques ont décidé des projets de centrales nucléaires, mais aussi de la construction de la bombe atomique sans demander l’avis des citoyens et du parlement. Mais « une fois que c’est là, on ne peut plus rien changer ». Pourtant quand des citoyens s’opposent, résistent, se confrontent à l’Etat nucléaire français, ce dernier s’invente un ennemi de l’intérieur pour mieux criminaliser les oppositions. Le 21 mars dernier, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a adressé, aux directeurs généraux de la police nationale et de la gendarmerie nationale et aux préfets, une instruction visant « les groupes d’ultra-gauche [qui] cherchent désormais à étendre leur discours contestataire à des causes connexes et à établir des liens avec la cause écologiste (actions communes lors des sommets mondiaux sur le climat, contre les convois nucléaires, camp de Notre-Dame-des-Landes, actions contre la ligne très haute tension Cotentin-Maine). » Se défendre contre les grands projets imposés doit faire parti du terrorisme et de l’ultra gauche, telle est la version d’un Etat français corrompu au lobby de l’atome. Mais la malhonnêteté ne prend pas, et l’amalgame, les raccourcis et la paresse intellectuelle sur lesquels a compté l’ex ministre Valls ne paie pas, surtout électoralement parlant. Les citoyens sont en train de le comprendre, le nucléaire est un objet hors politique, hors démocratie, que les gouvernements soient de droite ou de gauche. Les citoyens doivent donc se réapproprier la question énergétique.

LES REPRÉSENTANTS DE L’ATOME ORGANISENT LEUR IRRESPONSABILITÉ

Alors qu’on nous impose les dangers du nucléaire, le lobby de l’atome ne peut plus nier aujourd’hui que l’accident n’arrivera pas après Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima. Mais la pratique du mensonge demeure et il tente de nous faire croire que l’accident nucléaire et sa catastrophe est maîtrisable, gérable. Or celui-ci ne l’est pas de l’aveu même d’un commandant de gendarmerie de la région de Dieppe lors de la réunion publique de la CLIN Paluel-Penly le 19 décembre 2013. Ce brave homme a tout simplement affirmer (2): qu’« on ne pourra jamais planifier à l’avance une évacuation de 30 000 personnes [ville de Dieppe] …c’est bien la situation du moment qui déterminera ce qui se fera. Le rôle des services de sécurité sera de faire que l’évacuation se fasse le mieux possible. » Il ajoute « c’est l’intelligence de la situation » qui gouvernera l’action publique. En résumé, la prévention de la catastrophe pour les populations n’est pas de la responsabilité de l’Etat, encore moins de l’exploitant EDF. Il faudra donc nous citoyens, se débrouiller par nous même…

Mais alors si c’est par nous même ? Prenons les devants et faisons cesser le danger du nucléaire;

Arrêtons les centrales !

Collectif Stop EPR ni à Penly, ni ailleurs.

(1) http://www.greenetvert.fr/2014/04/11/les-nourrissons-de-californie-ont-ete-atteints-par-les-retombees-de-fukushima/79692

(2) http://www.nanodata.com/sdn76/video/131219-clin76publique/