Retour sur le Chernobyl Day 2015
Ce samedi 25 avril, journée de l’anagramme pour les antinucs de Dieppe et le collectif Stop EPR ni à Penly ni ailleurs.
Centrale nucléaire=la ruine et le cancer
Chernobyl day 2015 à Dieppe
Le 26 avril 1986 a eu lieu la deuxième grande catastrophe de l’industrie nucléaire. Encore aujourd’hui le territoire ukrainien et biélorusse porte les stigmates de ce drame. Des millions de personnes vivent dans un environnement contaminé et souffrent des conséquences des pollutions radioactives.
Le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs sera présent le samedi 25 avril 2015 à Dieppe aux côtés du groupe Antinuke Dieppe pour inviter le plus grand nombre à se souvenir de Tchernobyl.
Nous vous donnons rendez-vous à 10 h au Puits Salés. Si nous sommes assez nombreux nous pourrons déployer l’anagramme « le nucléaire et la ruine ». Nous comptons sur vous pour participer à cette action.
L’EPR démarrera-t-il un jour ?
La nouvelle s’est rependue partout[i]. La cuve de l’EPR de Flamanville posséderait des défauts majeurs. Couvercle et fonds de cuve présenteraient « une concentration importante en carbone et conduisant à des valeurs de résilience mécanique plus faibles qu’attendues[ii]« .
Le mythe du nucléaire sûr vole une fois de plus en éclat.
Cet événement révèle l’incapacité du maitre d’ouvrage à réaliser le « réacteur le plus sûr au monde ». Ce n’est que la suite logique d’éléments déjà connus.
En septembre 2010 le Réseau Sortir du nucléaire révélait des documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d’éléments du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville en Normandie sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl[iii]. Le problème était suffisamment sérieux qu’il a amené l’Autorité de sureté à intervenir[iv]. En 2011, le gendarme du nucléaire publiait un document très sévère contre le maitre d’ouvrage mettant en cause la qualité des équipements livrés par les sous-traitants[v]. En 2013, de nouvelles révélations donnaient à voir l’usage d’aciers « low-cost » sur le chantier[vi].
Enfin l’an dernier, le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs révélait que la cuve et son couvercle ne sont pas forgés en France mais au Japon[vii]. Etrange procédé pour un projet qui s’est toujours présenté comme 100% français…
Somme toute le constat est accablant pour EDF et AREVA. Ces deux entreprises ont réussi à concevoir une technologie que les meilleures industries ne sont pas capables de fabriquer. Les exigences techniques sont telles qu’elles sont irréalisables voire irréalistes.
Parade des énergies en mémoire de Fukushima et pour des énergies alternatives
Ce samedi 14 mars, une quarantaine de personnes avaient répondu à l’appel d’Alternatiba Rouen et du Collectif Stop EPR ni à Penly ni ailleurs.