CONTRE LA MISE EN SERVICE DE L’EPR DE FLAMANVILLE
ET CONTRE LA RELANCE DU NUCLÉAIRE
ACTION PHOTO antinucléaire
Le 26 avril prochain, la catastrophe nucléaire de TCHERNOBYL entrera dans sa 39ème année. Depuis 1986, la terre est irrémédiablement polluée, les « liquidateurs » ont succombé mais pas les infirmes, contaminés même « in utero ».
De plus, la guerre contre l’Ukraine ravive les menaces que le nucléaire civil ajoute à celles d’une guerre atomique.
Pour montrer que les antinucléaires n’oublient pas et que ils refusent la relance du nucléaire en France et ailleurs, voilà une action simple, tranquillement engagée, initiée par « Le nucléaire en questions »
Pour participer à cette action, c’est simple :
1/ Téléchargez le visuel en PDF sur ce lien :
https://www.sortirdunucleaire.org/Action-photo-contre-l-EPR-de-Flamanville?var_mode=calcul
2/ Imprimez ce visuel en format A4 « paysage »et en couleur
3/ Prenez vous en photo avec ce visuel. Devant un paysage typique de votre région ou lieu symbolique si possible.
4/ Postez la photo sur les réseaux sociaux en envoyant une copie à l’adresse :
__ nucleaireenquestions@gmail.com
ou eprstopcaen2024@mailo.com
ou contact@stopeprpenly.org
Ceci quelques jours avant le 26 avril afin que le groupe NUCLÉAIRE EN QUESTIONS puisse combiner toutes les photos dans un grand visuel.
Finalité ?
A) Montrer la présence des antinucléaires sur les réseaux sociaux …
B) La création d’une grande affiche avec tout plein de selfies pour montrer la multitude antinucléaire …
À vous de jouer !
Merci à vous,
NUCLÉAIRE EN QUESTIONS http://lagrandemarche.org/
Commémoration des 38 ans de la catastrophe de Tchernobyl
Cela fait 38 ans et bien plus encore que, pour ceux qui ne l’avaient pas encore compris, l’homme n’a jamais su gérer l’énergie nucléaire, les contaminations des populations, les déchets. L’atome relève du délire prométhéen, d’un homme surpuissant, simple plagiat de Bob le Bricoleur.
La réalité est tout autre. La liste est longue des catastrophes qui ont endeuillé le nucléaire civil :
- Kychtym, en URSS (1957)
- Windscale, en Angleterre (1957)
- Saint-Laurent-des-Eaux, en France (1969, puis 1980), où des ouvriers ont été lourdement contaminés après avoir balayé le corium dans l’enceinte du réacteur
- Three Mile Island, aux Etats-Unis (1979)
- Tchernobyl, en URSS (1986)
- Fukushima, au Japon (2011)
Au Blayais, l’inondation de 1999 aurait pu provoquer un accident de grande ampleur.
La coordination antinucléaire a recensé les différentes manifestations en région commémorant, à leur façon, les 38 années de la catastrophe de Tchernobyl à partir du 25 avril :
- Sud-Ouest : 26 et 27 avril 2024 à Bordeaux
- Sud-Ouest : 28 avril à Golfech
- Sud-Ouest : 26 avril – Rassemblement à Saintes
- Sud-Est : 26 avril 2024 à Lyon
- Nord-Est : 27 avril 2024 – Manif à Cattenom
- Paris – IdF : 27 avril 2024 – Soirée d’information sur les risques liés au nucléaire
- Nord-Ouest : 25-26 avril à La Bernerie-en-Retz, Nantes, Le Mans, Caen
Stop EPR ni à Penly ni Ailleurs dans les réseaux sociaux
Lors de la dernière assemblée générale, nous avions convenu de la nécessité d’être présents dans les réseaux sociaux. Aussi, sachez que vous pouvez désormais nous retrouver dans Twitter devenu X, Instagram et Youtube, en cliquant sur les liens suivants :
La production civile d’uranium incapable de répondre à la demande depuis 1990
Rappelons à tout bon nucléariste qui se respecte que les réacteurs nucléaires ont besoin d’uranium pour fonctionner. Et de l’uranium, au rythme de la demande actuelle face à la relance des programmes électro-nucléaires, nous n’en aurons plus pour très bientôt.
Pour répondre à la demande, les états ont recouru massivement depuis 1990 à l’uranium militaire. Les tensions observées dans le monde auraient une fâcheuse tendance à nous montrer que le filon est tari.
En 2016, nous avons atteint un pic de production en matière d’uranium issu des mines des grands pays producteurs. Le souci pour la France, c’est que les Chinois sont parvenus à mettre la main sur l’intégralité de l’uranium produit en Namibie. Pourrons-nous, demain, bénéficier encore des largesses des autorités nigériennes et kazakhes pour alimenter nos réacteurs REP en fin de vie et d’éventuels nouveaux EPR/EPR2 ? Et si oui, à quel prix au juste ?
Du coup, une des solutions pour faire face à la déplétion d’uranium est de recourir au MOX, issu du retraitement du combustible usager des centrales française, dont la Russie est actuellement le seul fournisseur. Ce n’est donc pas du hasard pur de voir que les états nucléaristes comme la France se lancent dans des projets de construction de réacteurs de type EPR, seuls capables d’ingurgiter 30% de ce « combustible » retraité. C’est de fait une nécessité… aux contours plus qu’incertains.
Comment un pays comme la France peut-il faire le choix dans l’irrationalité la plus totale, en toute connaissance de cause, de relancer une technologie dont nous ne savons même pas si, dans 15 ans, elle pourra encore être utilisée, faute de combustible ? Quelle rationalité peut-il y avoir à injecter tous ces milliards d’euros dans une technologie qui relève définitivement de Jurassic Park ?
Source : Au-delà du débat sur le nucléaire, un angle mort : la crise de l’uranium
La corrosion sous contrainte, en cours de maîtrise industrielle…
Les déclarations de Cédric Lewandowski, directeur exécutif du groupe EDF, à la tête de la direction du parc nucléaire, ont de quoi nous glacer le sang. Interrogé le jeudi 4 avril au Sénat durant une heure environ dans le cadre de la commission d’enquête sur le parc nucléaire, le responsable de l’entreprise nationale, concernant la corrosion sous contrainte, a déclaré concernant le réacteur Paluel 2 :
« La crise de la corrosion sous contrainte est encore présente. […] Heureusement, elle est aujourd’hui en cours de maitrise industrielle.»
Alors que la commission mixte paritaire s’est accordé sur un texte commun au sujet de la fusion de l’ASN et de l’IRSN, de lourdes interrogations se font sur les risques qu’encourent les salariés du nucléaire et les populations, dans la perspective du prolongement du parc au delà des 60 années d’exploitation. Et cette perspective ne nous rend pas particulièrement optimiste.