Archives de catégorie : Vie interne

Dans cette partie retrouvez les informations liées au fonctionnement du collectif ainsi que l’ensemble des compte-rendus

Mardi 4 novembre, marche pour Rémi Fraisse

Mardi 4 novembre 2014,

Le Collectif Stop EPR ni à Penly ni  ailleurs et plusieurs autres organisations avait appelé à se rassembler et marcher sur le palais de justice de Rouen en souvenir de la mort de Rémi Fraisse, jeune naturaliste décédé violemment par le jet d’une grenade offensive  d’un gendarme mobile au Testet , dans le Tarn.Environ 200 à 300 personnes étaient présentes et c’était la 3ème manifestation dans la ville de Rouen depuis ce meurtre d’Etat. L’émotion était palpable. Continuer la lecture de Mardi 4 novembre, marche pour Rémi Fraisse

Action sur les transports nucléaires dans l’agglomération de Rouen

L’action a débuté au petit matin de ce mercredi 15 octobre 2014.

L’action : déposer au rond point à l’entrée du pont Flaubert deux bidons grimés sous forme de de bidons de déchets nucléaires et observer la réaction des automobilistes se rendant à leur travail.

L’objectif : sensibiliser la population  sur les risques des transports nucléaires qui traversent l’agglomération de Rouen toutes les semaines.

Voir l’article de Paris-NormandieDSCF1927 Continuer la lecture de Action sur les transports nucléaires dans l’agglomération de Rouen

Journées d’études du « Nucléaire et sa critique, de Tchernobyl à Fukushima

Nous étions deux membres du collectif SENPNA à assister à ces journées d’étude très instructives.

Le philosophe Jean-Jacques Delfour a pu notamment préciser son concept « d’êtres radioactifs » qui fait que le nucléaire est un fait social, civilisationnel qui a transformé aujourd’hui la condition humaine.

Pour Christine Bergé sociologue, qui a travaillé sur le démantèlement de Superphénix, le recyclage des déchets nucléaires est une escroquerie. Continuer la lecture de Journées d’études du « Nucléaire et sa critique, de Tchernobyl à Fukushima

EDF enfin condamné pour des fuites de tritium à la centrale nucléaire de Penly

Le tribunal a condamné EDF.  Le Collectif recevra 1 € au titre de dommages et intérêts dans la mesure où notre association n’est pas agréée. Cela n’en reste pas moins une grande victoire pour nous tous qui couronne plusieurs mois de travail.

 En octobre 2012, EDF avait constaté une présence anormale de tritium dans la nappe d’eau souterraine située sous la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime). Toutefois, ce n’est que cinq mois plus tard, ayant identifié que la fuite provenait d’un puisard qui n’était plus étanche, qu’elle en a alerté l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Des inspections menées par celle-ci ont par ailleurs montré que l’entretien des installations laissait à désirer et n’était pas suffisant pour prévenir ces fuites. Continuer la lecture de EDF enfin condamné pour des fuites de tritium à la centrale nucléaire de Penly

Soutien aux 55 inculpés de Fessenheim

Leur intrusion spectaculaire dans la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) en mars avait relancé le débat sur la sortie du nucléaires. 55 militants de Greenpeace, d’une vingtaine de nationalités, qui ont mené cette action seront jugés demain jeudi à Colmar.

une action symbolique nécessaire,

L’association écologiste avait visé Fessenheim pour le symbole, afin de dénoncer les problèmes de sûreté posés par le vieillissement des installations nucléaires en Europe et plus encore rappeler à François Hollande ses promesses de campagne, à savoir la baisse de la part du nucléaire dans le mix électrique de 75 % à 50 % et l’arrêt définitif de cette centrale.

pour rappeler au président ces engagements de campagne

Le projet de loi de transition présenté le 18 juin dernier n’explique pas comment cet objectif serait atteint. Sur quel trajectoire de consommation électrique et de prévision des exportations se base l’objectif de 50% ? Le plafonnement du parc nucléaire à sa puissance actuelle ne permet pas non plus de donner un indice clair sur l’évolution de la production nucléaire. Non seulement l’arrêt de Fessenheim à la date annoncée n’est pas acquise mais pour baisser la part à 50% de la production électrique un calendrier de fermetures fait défaut. D’aucuns peuvent reconnaître que la réponse législative aux revendications écologistes est bien modeste.

qui ne mérite aucune condamnation

Voilà pourquoi le Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs tient à exprimer tout son soutien à Greenpeace France et sa solidarité avec les 55 inculpés. Une délégation sera présente demain à Colmar pour en témoigner.

Une condamnation de ces militants seraient à nos yeux choquante et disproportionnée à l’heure où chacun convient de la nécessité de garantir le statut des donneurs d’alerte.